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Une année au Philippines
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Une année au Philippines
31 janvier 2010

Au pays du soleil levant

Je reviens à l'instant de 3 jours au Japon. Il y a un mois avec Martin nous avions trouvé des billets d'avion à -80% pour osaka, on s'est dit "bon, allons-y, pourquoi pas?". J'avais plein d'idées recues et de stéréotypes sur ce pays et il ne m'attirait pas spécialement. Cependant 3 jours ont suffit pour me faire complètement changer d'avis.

IMG_0051Me voilà donc partie avec Tania, Martin (deux francais) et Jo (mon colloc allemand totalement qui vit sur une autre planète) pour un "week-end" au Japon (on ne se rend pas bien compte du luxe que c'est de pouvoir partir 3 jours comme ça dans un autre pays, c'est génial). Jeudi soir: arrivée à Osaka. Première constatation: au Japon, il fait froid. En 4 heures de vol on se prend -30°C dans la figure. On grelotte, j'enfile le bonnet et la polaire rose qui ne me quitteront plus (je sais je ressemble à un gros esquimaux rose c'est très kitsch mais tant pis). Deuxième constation: le Japon, c'est cher. Le métro pour une demi-heure nous coute 8 euros et si on avait voulu prendre un taxi c'était 100 euros (arrrggggg). Le problème c'est que pour convertir les yens en euros c'est plus facile de passer par les pesos (car 1peso = 2 yens environ). Donc passer par les prix philippins c'est un supplice! Troisième constation: au Japon, tout est en japonais. On arrive complètement pommés devant les panneaux d'affichages du métro, et il n'y a RIEN en anglais. Et c'est partout pareil, les restos ont rarement des menus en anglais. Heureusement, 4eme constatation: les japonnais sont adorables et très serviables (contrairement à tous les aprioris qu'on avait). Finalement on s'en sort et on arrive à l'hotel, le moins cher qu'on ait pu trouver dans la ville (13 euros soit une nuit dans une resort de luxe philippin :-D). Comme partout ici il faut enlever ses chaussures à l'entrée. J'ai maudit mes convers parce que non seulement on a froid aux pieds dedans mais en plus c'est galère, il faut les  enlever avant chaque temple,en arrivant dans chaque resto et chaque hotel! Jo est parti prendre des photos des toilettes parce que pour lui les toilettes sont le reflet du stade de développement du pays (?!?!?). Pour le coup, si on s'en tient à ça, le Japon est un pays au développement très avancé: la cuvette est chauffante, on peut régler la température, c'est très propre et il y a des petits jets nettoyants, enfin bref, de la haute technologie!

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Le lendemain, on a pris le "pass Osaka", un forfait avec les métros et les visites des monuments principaux inclus. On a visité et marché non stop de 8h du matin à 10h du soir. On a vu de beaux temples, des jardins japonais (très zen, ca donne envie de lire, de dessiner et d'écrire), le chateau d'Osaka, le musée d'histoire (nul parce que à 100% en japonais), on est allé voir une vue nocturne d'Osaka d'en haut d'une tour et surtout, on a mangé, mangé, mangé (environ toutes les heures). Rien de meilleur que la nourriture japonaise (soupes, sushis, sucreries, tempura...). Dans les monuments, rien n'est écrit en anglais sauf ce qu'on a pas le droit de faire. Et on a rigolé car il y a des panneaux avec "interdit de fumer" ou "interdit de prendre des photos" spécialement traduits en français (et pas en italien, allemand, espagnol) comme si les français ne respectaient rien... Effectivement, on a quand même pris des photos sans flash! Il faut dire que les japonais sont d'un respect sans précédent, ils sont ultra disciplinés: quand il y a la queue, c'est une ligne droite parfaite, il n'y a pas besoin de contrôle des tickets dans le métro (alors qu'on peut tricher, on l'a noté très vite :-D) et surtout le plus marrant c'est que tant que le petit bonhomme du feu rouge ne passe pas au vert PERSONNE ne traverse (sauf nous car quand il n'y a pas de voitures on ne va quand même pas attendre!). Ce qui nous a marqués c'est qu'il disent plein de fois très polimment "aligato, aligato" (merci, merci), même si c'est nous qui leur demandons de l'aide. Ils ont aussi une façon de s'incliner et de secouer la tete en joignant les mains qui est très étrange et nous fait sourire.

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Comme vous l'aurez compris, le choc culturel est énorme (le plus gros de ma vie, car Manille est très typée américaine pour pleins de points). Mais le lendemain nous sommes allés à Kyoto et là la différence était encore plus énorme. Kyoto est une ville parfaite: extrêment propre, spacieuse, organisée, et surtout, d'un silence effarant (j'ai pas arrêté de répéter "mais quel silence c'est fou!"). Pas un klaxon, pas un cri, pas une sirène...on entend MEME les oiseaux. Deuxième chose qui semble étrange: les espace verts. On nous a tous dit au collège que le Japon était surpeuplé sur les littoraux et dans les grandes villes non? Et bien on se demande où est la surpopulation tellement il y a de grands espaces. On avait 7 heures pour visiter la ville et le choix entre une bonne 40aine de temples dont la grande majorité est inscrite au patrimoine de l'UNESCO. On a du choisir quelques temples (dont mon préféré celui tout en or sur l'eau). TOUS ont un grand parc , même en plein centre ville. C'est très agréable mais ca reste un mystère pour moi. On a speedé toute la journée pour profiter un maximum de Kyoto avant de rentrer le soir même sur Osaka. Aujourd'hui on a fait une journée plus calme en se baladant dans les rues d'Osaka. On a traversé des quartiers très japonais, avec des mangas partout, des tonnes de salles de jeux vidéos (dont ils sont fans), des magasins Hello Kitty, des magasins high-tech...enfin tout ce qu'il a de plus kitsch dans la culture japonaise (avec Tania on a essayé des accessoires japonais...c'est...spécial). A midi on a trouvé LE resto qu'on cherchait depuis longtemps, un resto à sushis qu'on peut choisir sur tapis roulant. Pour 6 euros par personne on s'est goinfrés de toutes sortes de sushis délicieux (avant d'aller s'acheter des bonbons puis des pancakes puis...). On a pas vu le temps passer si bien qu'on a du courir pour aller à l'aéroport. Là Tania a eu peur car elle n'avait pas de billet qui indique qu'elle quitte les Philippines un jour et ils ne voulaient pas la laisser passer sans ça. Finalement tout est rentré dans l'ordre et on a pris notre avion à temps. Petite anectote de la fin: je suis déjà pas rassurée en avion, surtout les avions low cost philippins, et là ce soir j'étais pour la première fois à coté d'une sortie de secours. L'hotesse vient nous voir et nous demande si on peut les "assister en cas de sortie d'urgence" (moi???). On lit donc le papier qu'elle nous tend. Ca devait être une erreur mais j'étais la seule à avoir un papier avec marqué le code du pilote pour lequel il faut s'affoler. Conclusion: si vous prenez un avion pacifique et que vous entendez "easy victor", c'est donc qu'il vous reste peu de temps à vivre :-D.

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Les photos du voyage sont dans l'album "Japon".Tania a fait des tonnes et des tonnes de belles photos mais moi je suis franchement pas douée (j'essaierai de piquer les siennes).

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Commentaires
R
Waou ! Quelle chance d'avoir pu passer un week-end comme ça au Japon, je t'envie un peu...<br /> Mais je ne suis pas malheureuse non plus : pour répondre à ta question d'il y a... pfiou (cf les commentaires de ton article sur Noël), j'ai en effet eu plein de vacances avec au programme toute la côte est australienne, un partie de la côte sud et trois semaines en Nouvelle Zélande. Et il me reste encore un mois que je vais employer à chercher un boulot parce que l'Australie coûte un chouïa plus cher que les Philippines!<br /> Bise
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